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Gryphon? (Griffin's born chapitre 1)

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DuncanGriffen's avatar
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- Réveilles toi mon garçon

La voix de « Bélier », quelqu’un tape contre ma coquille, je ne veux pas en sortir de cet œuf, j’y suis bien, il y fait chaud et en plus, je suis en sécurité. Je n’écoute pas, je continue de dormir, je sais que je suis nu, je sens le liquide glisser à travers mes cheveux , passer entre chaque plie de ma peau, j’ai l’impression d’être un enfant dans le ventre de sa mère.

- Dü Hen Khan réveilles toi !

J’ouvre timidement les yeux, regardant dans la coquille, si on vient même me dérangé dans ma mort.. Pourquoi être mort ? Je coupais du bois de mon vivant, je faisais le ménage de mon vivant, je servais les repas de mes maîtres, pourquoi aujourd’hui encore, alors que je suis mort, alors que mon repos éternelle est enfin là, pourquoi une voix me donne-t-elle des ordres ?

- Dü Hen Khan fils de Fé Hen Rir sors de cet œuf.

Je cesse de dormir, je me sens soudainement à l’étroit là-dedans et je pousse contre la paroi pour me dégagé de ma prison, par les dieux que je me sens maigre, que je me sens las et faible. Tout est flou et les couleurs que je peux voir sont trop clair, trop chatoyante, trop saturée, je cherche à protégé mon visage de cette lumière, mais une main vigoureuse m’attrape un poignet trop mince pour être ceux que j’avais en tant que bûcheron.

Comment définir l’être qui se tient devant moi.. Pour commencer il pue. Il pue comme le vieux bélier qu'il est, ensuite, il a un air vénérable, ses longues cornes de béliers sont gravées d’entrelacs sophistiqués, sa longue barbe lui mange le visage et ses yeux sont d’un gris mystique. Je mets un temps à le reconnaître mais c’est bel et bien Bélier.

- Où suis-je honorable vieillard ?

Le faune-bélier à poil long ne me répond pas de suite, puis il me dit

- Chez les Vivants.
- Mais… et les autres, mes amis et ma famille ?
- Chez les morts, d’où je t’ai extrais

Je regarde l’être, un peu perdu, je regarde ma nudité sans m’en choqué, une seul question arrive à percer mon esprit voilé et embrumé.

- Honorable vieillard.. Pourquoi moi ?
- Car tu n’es ni vieillard, ni guerrier, ni voleur ni pillard, ni sage, tu es un esclave et tu n’as pas fini de servir ton maître.

Il parlait en énigme, il parlait toujours en énigme, partant d’une question vers une nouvelle sans ne jamais répondre entièrement. Je me souviens petit, c’était un peu avant que Kester le cerf ne nous envahisse, il nous raconté les histoires de Lycaon, le premier des loups, un homme qui avait offensé un dieu et qui s’était vu punir en étant transformé ainsi en bête. Mais il ne nous disait jamais quelle était l’offense, ni qui était ce dieu, il ne nous a jamais dit comment notre race a vu le jour ni comment nous sommes né, Bélier ne faisait que diriger le troupeau en silence, nous enseignant que sagesse est voie vers deux fruits, un pourri et un mur, le premier est la voie de l’oisiveté, la seconde est la voie vers la béatitude. Il ne nous a jamais expliqué le mot béatitude autre que par « une chose bonne que en tant que jeune vous ne pouvez comprendre réellement. »
Une insurrection, je me souvenais de l’insurrection parfaitement les moindres détails, je suis pris d’un violent maux de ventre et je vomi un surplus de bile.

- Tu nettoieras, fils du Loup né griffon.

Il parlait à nouveau en énigme, mais cette dernière me surprit, je regardais avec plus de précisions l’endroit où je me trouvais, et l’odeur forte et fauve des nids de griffon agressa mes narines sensibles. Je portais à nouveau mes mains au visage. Bélier ricana.

- Le monde des vivants t’accueille à nouveau et réveille tes sens fils des dieux
- Par la mère de meute arrêtez vos énigmes s’il vous plaît vieillard.

Je réalisais soudain que je sortais d’un œuf,  un œuf de griffon visiblement, plusieurs questions se posèrent dans ma tête pour répondre d’elle-même par pur logique. Si j’étais mort, que Bélier disait m’avoir ramené, que je sortais d’un œuf et qu’il m’appelait fils de griffon. Non c’est impossible. Je fus pris de spasme, Bélier me saisit les épaules et me secoua un peu.

- Dü Hen Khan calmes toi mon garçon.
- Je suis mort.. Je me souviens de la lame qui me fendait le crâne, je suis mort ! C’est de la nécromancie ! Vous n’aviez pas le droit !!

Je senti une violente gifle me claquer le visage, je restai interdit quelques instant

- Si je t’ai ramené à la vie jeune crétin c’est parce-que tu n’as pas fini ta tache en ce monde. Et je te ressusciterai de la sorte à chaque fois que tu mourras temps que tu n’auras pas fini ta tache.
- C’est injuste ! Vous n’avez pas le droit de vous servir de ma vie de la sorte
- J’en ai tous les droits enfant.

Il parlait dans ma tête, avec de grands cris de griffons en résonance, je tentais vainement de les faire taire en me bouchant les oreilles. Il m’envoya une nouvelle gifle violente, mais cette fois je ne vis plus Bélier mais un être effrayant à la tête d’aigle et au corps de lion, une couronne de feu cerclait sa tête aviaire, ses plumes étaient d’un métal à la fois liquide et à la fois solide, ses yeux étaient ceux d’un loup furieux, il n’avait cet aspect qu’un court instant, un battement de paupières à vrai dire, mais c’était impressionnant. Bélier reprit son apparence.

- Qui êtes-vous ?
- Ton maître.
- Vous êtes qui ?!
- Cette question est superflue, tu le découvriras par toi-même.

Je passais mes mains sur le visage et m’assit, il me donna un bol d’œuf à la coque dont il avait retiré la coquille et qu’il avait touillé pour donner une sorte de soupe d’œuf, ça sentait bon et mon estomac criait famine. Il me donna une cuillère en os et me laissa manger, pendant ce temps Bélier sortait des affaires pour m’habiller. Une fois le bol fini, je passai l’armure légère qu’il me tendait.

Un premier vêtement de laine, doux, agréable et gardant la chaleur du corps, puis une cotte de maille, un gilet manche courte en cuir de cerfs qui laissait apparaitre la cotte de maille qui couvrait mes bras et qui me couvrait le cou, des protèges avant-bras en cuir rigide et des mitaines en un cuir fin de biche. La tenue de cuir s’arrêtait à mi-cuisse et était ouverte au-devant, elle se fermait par des lanières sanglés et une ceinture. Si j’étais quelque peu serrer au moment de la fermer, je constatais avec plaisir qu’une fois ayant bougé un peu, j’étais bien plus à l’aise dedans et fort libre de mes mouvements. Je passais ensuite des brais en peau tannée de griffon, et des bottes renforcé, je reconnaissais le cuir là aussi, du sanglier.

Je m’attardais à regarder ma tenue, il m’avait fait passer une vrai tenue de guerrier, il me tendit un casque que je dédaignais de la main, j’optais plutôt pour un masque en os qui me couvrait le visage intégralement, je pouvais y voir par les yeux de verre du masque, un verre jaune, le tout me donnait un air effrayant.

- Il ne te manque plus qu’une arme

Je tendais la main pensant qu’il me la donnerait

- L’arme, c’est à toi de la trouver.
- Ah..

J’étais un peu déçu, mais visiblement le fait que je doive trouver moi-même l’arme était une sorte de rituel, une épreuve, sans doute.

- C’est symbolique ? Demandais-je donc.
- Non, je n’en ai juste pas

Nouvelle déception, l’important était qu’au moins je ne devrais pas apprendre des textes dans une mangue inconnue et superflue.

- Et je la trouve où ?
- Cherches parmi ton passé.

Je restais à réfléchir quelques instants sur cette nouvelle énigme

- Ah.. au village c'est ça?
- Oui, je crois que c’est suffisamment clair non ? Ou tu veux peut être que je te tienne par la main jeune crétin?

La dernière phrase de Bélier était lourdement empreinte de cynisme. Alors que j’allais sortir, il m’attrapa le bras et traça une rune sur ma main, j’hurlais, c’était horriblement douloureux.

- Qu’avez-vous fait ??
- Quand tu reviendras tu sauras.

Je me massais la main, la douleur s’était évanouit mais j’avais maintenant une étrange marque sur la paume de la main, je ne saurais la décrire, je ne sais pas lire cet alphabet. Je sortais, je voyais des griffons partout, je ne sais toujours pas pourquoi Bélier les élèves, mais c’est sûr, il les élèves. .

Je cherchais du regard le chemin vers le village et fronçai les sourcils en constatant qu’il n’existe plus, pire que ça, c’est comme s’il n’avait jamais existé, l’herbe est haute là où il se trouvait naguère, me souvenant vers où il mener, je prends l’azimut (prendre l’azimut est le fait de notifier une direction comme repère et de se diriger en gardant de tête le point d’arriver) et je descends la colline. Mon corps était moins endurant, mais je sentais des brûlures dans mes muscles comme si il était entrain d'essayer de reprendre ses formes d'antan.

J'avais peur de ce que je découvrirais une fois en bas.
suite, de possible correction à venir,par ailleurs je suis entrain de faire une relecture du Prologue il sera donc surement corriger, je le ferais remarquer par un commentaire
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Comments4
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Cam-Art's avatar
Intéressant :meow: J'attends la suite ! ^^